
L'anomalie de températures (écart par rapport à la normale 1991-2020) termine à +3,6°C en cette fin septembre. L'indicateur thermique (moyenne des températures minimales et maximales sur 30 villes de France) affiche une valeur de 21,1°C alors que la normale du mois est de 17,5°C.
La période du 3 au 11 septembre a été inédite en climatologie. Les 4 et 9 septembre ont été les journées les plus chaudes jamais observées avec un indicateur thermique de 25,1°C (le précédent record datait du 4 septembre 1949 avec 24,7°C). À Paris, la barre des 30°C a été atteinte pendant neufs jours d'affilée, une situation jamais observée. Le Berry a été la région la plus chaude avec sept jours consécutifs à 35°C ou plus sur des villes comme Bourges ou Châteauroux.
De très nombreux records de chaleur mensuels et absolus ont été battus au cours de cette période où l'on a observé des pointes à 38-39°C sur le sud de la région Centre-Val de Loire et le nord de la Nouvelle-Aquitaine.
Un rafraichissement très bref entre le 22 et le 24 avant une nouvelle période chaude
Après le net rafraichissement du week-end des 23-24 septembre avec le retour d'une grande fraîcheur matinale (1,6°C à Chaumont, 2,3°C à Fontainebleau, 2,4°C à Nevers, 3,5°C à Troyes), les températures sont reparties à la hausse au cours des derniers jours du mois avec un indicateur thermique dépassant de 4°C la normale.
Ce mois de septembre finit donc en top position des mois de septembre les plus chauds jamais observés depuis 1900 avec un écart à la normale de +3,6°C et se place devant septembre 1949 (+3,2°C) et 1961 (+2,8°C).