Il fait beau sur les deux tiers de la France depuis le week-end dernier. Même si les températures sont restées très contrastées avec du froid au nord-est, certaines régions profitent d'une ambiance printanière.
L'absence de pluie a permis la décrue mais les sols restent saturés en eau avec la persistance de grandes mares dans les champs. Une semaine de temps sec n'est pas suffisante pour l'absorption des sols. Et, déjà, la perspective du retour des pluies se dessine déjà.
Première perturbation active samedi avec un petit épisode cévenol
Cette deuxième moitié de semaine voit déjà quelques pluies jeudi et vendredi près des côtes du nord-ouest ainsi qu'en Languedoc en raison du vent marin. Mais ces précipitations restent faibles. En revanche, la perturbation prévue samedi sera plus active et apportera des averses orageuses en Nouvelle Aquitaine ainsi qu'un petit épisode cévenol. Entre samedi et dimanche matin, il pourra tomber 50 à 80 mm sur les hauteurs cévenoles. Cet épisode devrait rester sans conséquence.
Reprise du défilé des perturbations la semaine prochaine
Après cette première salve pluvieuse, votre dimanche devrait apporter une accalmie. Mais ce sera de courte durée, car le flux océanique, venté et pluvieux, relativement doux, devrait reprendre dès lundi. La semaine prochaine sera donc plus changeante, mais les précipitations devraient rester modérées dans un premier temps. À partir du milieu de semaine prochaine, une légère baisse des températures permettra à la neige de revenir vers 1400 m d'altitude sur nos massifs.
Des pluies plus abondantes et de la neige en montagne début mars ?
Après une fin février mitigée, le retour d'un flux nettement plus dépressionnaire est envisagé pour la première semaine de mars. Des pluies significatives accompagnées de vents forts concerneraient alors toute la France : cette situation aurait le mérite d'apporter d'abondantes chutes de neige sur nos massifs, car les températures seront en baisse dans un flux de nord-ouest majoritaire. C'est la bonne nouvelle de cette prévision. Mais la moins bonne est le risque d'assister à de nouvelles montées des cours d'eau car les sols seront toujours saturés avec des nappes phréatiques chargées
