Le printemps marque une transition attendue entre l'hiver et l'été, apportant des changements visibles dans notre quotidien. Voici cinq éléments clés qui caractérisent son arrivée.

Des journées plus longues : avec l'équinoxe de printemps, les jours s'allongent progressivement, offrant plus de lumière et une montée progressive des températures. A l'échelle nationale, on gagne en moyenne 3°C entre le 20 mars et la fin avril.

Une douceur relative : les températures remontent, bien que des gelées matinales puissent encore survenir, notamment dans le nord et en altitude. Les premières vagues de chaleur peuvent même, certaines années, survenir en mai, dans les cas les plus précoces, comme en mai 2022 où il avait fait 34,6°C à Strasbourg.

Le réveil de la nature : Arbres en fleurs, retour du pollen et premiers insectes annonçant la reprise de l'activité biologique. En fonction des conditions météo, la végétation peut afficher du retard ou de la précocité. La précocité est dommageable car les bourgeons seront d'autant plus vulnérables en cas de gel tardif.

Des giboulées encore présentes : Mars et avril restent marqués par des averses soudaines et parfois orageuses, typiques de cette période de transition. Ce sont les fameuses giboulées de grésil et même de neige, témoignant de la présence d'air froid en altitude.

De fortes amplitudes thermiques : les écarts de température entre le matin et l'après-midi peuvent être importants, avec des matinées fraîches et des après-midis bien plus doux. Ces écarts peuvent atteindre parfois 15 à 20°C, entre le matin où l'on gratte encore le pare-brise givré de la voiture et l'après-midi où on tombe la veste.

La météo reste encore surprenante : malgré l'avancée de la saison, les variations de températures sont parfois importantes, avec des chutes de neige tardives possibles jusqu'à la mi-avril en plaine, comme le 1er avril 1984, le 14 avril 1999 et le 8 avril 2008 sur les Hauts-de-France et en région parisienne. De même, les gelées tardives sont une menace qui plane jusqu'aux Saints de glace, à la mi-mai. Cependant, cette croyance populaire n'est pas démontrée scientifiquement.

Un printemps qui s'installe progressivement, bien que la météo puisse encore réserver quelques surprises !