
La journée de lundi est marquée par un net retour du soleil sur une large majorité du pays, avec des températures qui atteignent en moyenne 22°C l'après-midi. Cette météo estivale favorisera l'augmentation des pollens, notamment dans les régions du nord et de l’ouest où le temps restera sec et dégagé. À l’inverse, dans le sud-est, des orages localement marqués limiteront temporairement la concentration atmosphérique des pollens.
Le risque allergique sera particulièrement élevé dans les Hauts-de-France, le Grand Est, Normandie et l'Île-de-France, où les pollens de chêne et surtout de bouleau, très allergisants, atteignent des niveaux élevés à très élevés. La douceur favorisera l'augmentation des pollens dans l’air, aggravant les symptômes chez les personnes sensibles. En Auvergne-Rhône-Alpes, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse, bien que le risque soit atténué ponctuellement par des averses, la présence de pollens de platane et de cyprès reste notable. Le sud-ouest et les régions atlantiques, malgré une ambiance calme et douce, ne seront pas épargnés, avec des niveaux modérés de pollens de graminées en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie.
Pour les allergiques, il est recommandé d’aérer les logements tôt le matin, de se rincer les cheveux le soir, et de limiter les activités sportives en extérieur, particulièrement l’après-midi lorsque les concentrations polliniques sont maximales.
À noter : la tendance pour les jours suivants s’annonce encore plus estivale. Avec un ensoleillement durable et des températures en forte hausse, le 1er mai pourrait être le plus chaud depuis 20 ans. Cette chaleur exceptionnelle, associée à un ciel bien dégagé, favorisera une explosion des concentrations de pollens, notamment ceux de graminées et de chêne, partout en France. La vigilance devra donc s’accentuer en fin de semaine pour les personnes allergiques.
* Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.