
Un cocktail météo-pollens explosif dans plusieurs régions
La météo estivale qui s'installe progressivement sur l'ensemble du territoire favorise la dispersion massive des pollens*. Sous un ciel largement ensoleillé et avec des températures en hausse (23 à 25°C), les concentrations polliniques connaissent une nette augmentation, en particulier pour les pollens de chêne, très présents sur tout le pays. Les risques allergiques seront donc élevés dans la plupart des régions, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse et Grand Est.
Seules les zones de montagne (Massif Central, Jura, Alpes, Pyrénées) pourront bénéficier localement de quelques averses orageuses dans l'après-midi, susceptibles de temporairement limiter la concentration des pollens.
Les espèces allergisantes dominantes aujourd'hui
Le chêne sera le principal responsable des symptômes allergiques ce mardi, avec un risque très élevé dans toutes les régions. Le bouleau maintient aussi des niveaux modérés à élevés dans le nord et l'est du pays. Les pollens de graminées, de plantain et de platane gagnent du terrain, préfigurant un mois de mai qui pourrait être particulièrement difficile pour les allergiques.
Conseils pratiques pour les allergiques
Il est vivement conseillé de limiter les activités en plein air aux heures les plus chaudes, de bien aérer son logement tôt le matin ou tard le soir, et de se rincer les cheveux en rentrant à domicile. Les porteurs de lentilles de contact devront être vigilants face aux irritations.
Et pour la suite ?
Le temps estival va persister jusqu'à samedi, ce qui pourrait encore intensifier la concentration de pollens allergisants. La situation pourrait cependant s'améliorer à partir de dimanche avec l'arrivée d'une baisse des températures et de conditions plus humides.
* Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.