
Ce samedi, les conditions météorologiques contrastées entre l’ouest et l’est de la France influencent nettement le risque allergique aux pollens. Tandis que les averses orageuses et l’air plus frais à l’ouest atténuent la dispersion des pollens, le temps sec, doux et ensoleillé à l’est crée un contexte particulièrement favorable à leur libération dans l’air.
Les régions de l’est (Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse) seront les plus exposées. Le chêne y domine largement, avec des concentrations atteignant des niveaux élevés (4/5), de même que le bouleau, très allergisant, en forte présence dans les Hauts-de-France, l’Île-de-France et le Grand Est. Le platane, bien présent dans les zones urbaines, complète ce trio, en particulier dans les vallées et grandes villes de l’est. Les urticacées restent modérément actives dans ces mêmes secteurs.
À l’inverse, l’ouest du pays (Nouvelle-Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire, Normandie) bénéficie d’un climat instable, humide et plus frais qui limite fortement la concentration de pollens dans l’air. Le risque allergique y reste faible, ce qui en fait des zones plus confortables pour les activités extérieures.
Conseils pour le week-end
Si vous prévoyez des loisirs en plein air, notamment randonnées, sorties ou pique-niques, soyez particulièrement vigilants dans les régions de l’est. Les allergiques doivent éviter les efforts prolongés à l’extérieur en fin de matinée et en début d’après-midi, moments de pic pollinique. En cas de symptômes, privilégiez le port de lunettes de soleil, rincez les cheveux en fin de journée, et aérez votre logement plutôt tôt le matin ou après les orages.
Le retour de conditions plus estivales dès dimanche pourrait renforcer la présence de pollens en début de semaine prochaine, d'autant plus avec les conditions météo, qui seront celles d'un début juin dans de nombreuses régions. Une vigilance accrue s'impose pour les allergiques sensibles aux graminées, qui commencent leur montée.
Conseil du jour : les allergiques doivent éviter les activités en extérieur prolongées dans les zones les plus ensoleillées et consulter les bulletins locaux. Un retour du risque est bel et bien amorcé avec cette météo printanière !
* Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.