
Sous une dorsale anticyclonique solidement installée sur la partie nord de la France, la masse d'air se réchauffe de jour en jour par effet de compression. C'est un peu un effet "cocotte minute" avec une chaleur qui s'emmagasine sous un couvercle de hautes pressions. En comprimant l'air, il se réchauffe et les températures finissent par atteindre des niveaux exceptionnellement élevés pour la saison. Ainsi, à l'échelle nationale, l'indicateur thermique de 17,2°C devrait se situer ce 30 avril en 3ème position des 30 avril les plus chauds depuis 1930, après le 30 avril 2005 (18,9°C) et le 30 avril 1994 (17,5°C), à égalité avec le 30 avril 1955.
Dans plusieurs villes du nord de la France, des records de chaleur journaliers sont bien partis pour être battus ce 30 avril 2025. Avec 28°C attendus dans la capitale, le record du 30 avril 2005 risque de tomber. Avec 27°C à Reims et Rouen ce sont des records datant respectivement de 1994 et 2005 qui vont tomber. A Beauvais, un vieux record datant du 30 avril 1952 (25,2°C) est menacé puisque l'on prévoit 26°C ce mercredi. Par ailleurs, de nombreuses villes du Nord-Pas-de-Calais devraient battre des records de chaleur journaliers : Dunkerque avec 24°C (20,9°C en 2009), Boulogne-sur-mer avec 23°C (22,3°C en 2005).
Des records de chaleur journaliers pourront encore être battus les 1er et 2 mai avant une nette baisse des températures attendue dimanche. En 48 heures, les températures pourront chuter d'une dizaine de degrés, ce qui ne passera pas inaperçu. Les températures auront retrouvé un niveau de saison mais on sera parti de très haut...